Fiches de méthode de travail

1. Prendre note d’un cours

Prendre des notes est une attitude active : cela te permet de t’approprier des savoirs, de saisir des idées. C’est une opération mentale difficile. Il ne s’agit pas seulement d’enregistrer des informations, mais de les comprendre, de les traiter, de les hiérarchiser, etc.
Tout noter est inutile. Tu dois arriver à distinguer l’essentiel de l’accessoire. Surveille ton professeur, il signale souvent ce qui lui semble important par une expression, un geste, un regard, un mot-clé au tableau, etc.
Ne rien noter est dangereux. D’après certaines recherches, même en supposant que ton attention et ta compréhension pendant un cours puissent être optimales, tu oublieras rapidement 80 % du contenu si tu ne crées pas un support écrit…

Pendant le cours
Utilise des feuilles et un classeur plutôt qu’un cahier, tu pourras ainsi intercaler d’autres documents.
Numérote et date tes feuilles (cela structure ton cours et t’évite bien des problèmes lorsque ton classeur s'ouvre accidentellement…). Indique aussi le chapitre dans lequel s’insère ton document. Si tes notes s’appuient sur un document, signale précisément sa référence.
Prends note directement au propre : recopier les notes est une perte de temps.
Utilise exclusivement le recto de ta feuille : tu pourras ainsi disposer tes notes côte à côte pour avoir une vue d’ensemble d’un chapitre. De plus, par souci de clarté, ne commence pas un chapitre au bas d'une page.
Réserve le verso pour refaire des exercices, écrire tes questions, tes incompréhensions et des informations supplémentaires (définitions, schémas, références, corrections, reformulations, etc.).
N’écris jamais au verso d’un texte ou d’un document distribué par le professeur. Veille à pouvoir consulter d’un même coup d’œil tes notes et le document qu’elles complètent.
Aère ton texte et laisse une marge pour pouvoir éventuellement compléter tes notes par la suite.
Structure tes notes et hiérarchise les idées : écris ou souligne tes titres et tes sous-titres avec des couleurs différentes, numérote-les, etc. Pour t’aider, le professeur structure son cours et généralement donne un plan.
Pour suivre le rythme du professeur, écris en style télégraphique et utilise des abréviations. Donne des significations uniques et claires à des abréviations personnelles ou empruntées à d’autres.
Evite de noter des phrases complètes. Ton professeur répète plusieurs fois les informations importantes en utilisant des formulations différentes : essaie de comprendre l’idée et note-la dans tes mots avec précision.
Garde pour principe que tes notes, même si elles sont personnelles, doivent rester lisibles et compréhensibles pour d’autres : elles auront ainsi une certaine qualité.

Après le cours
Le plus rapidement possible après le cours, le soir même par exemple, retravaille tes notes tant que tes souvenirs sont récents. Cette étape est essentielle : tu assures ta compréhension du cours et tu mémorises une première fois.
Note les questions à poser à ton professeur.
Souligne les mots importants.
Vérifie la concordance avec le plan du cours.
Complète les informations.
Inscris des mots-clés dans la marge ou sur le verso de la feuille précédente.
Vérifie la compréhension.
Réécris les mots peu lisibles.
Indique les « tuyaux ».
Etc.
Si tu as été absent :
le jour de ton retour, complète ton journal de classe.
demande à tes professeurs et à tes amis le contenu des cours manqués et les travaux qui ont été donnés.
Assure-toi d'avoir les documents qui ont été éventuellement distribués.
Emprunte les notes d'un élève attentif et complète ton cours le soir ou pendant un temps libre.
© KEYMEULEN, Renaud, VANDEN BEMDEN, Paul, Plano 3-6, Journal de classe – secondaire – 2e & 3e degrés, Bruxelles, Wolters Plantyn, 2005

2. Planifier avec son journal de classe

Pour chaque journée, n’oublie pas de noter ce que tu as fait à chaque cours. Sois régulier : ton journal de classe est un document officiel.
Chaque week-end, avant de commencer à travailler, consulte tout ce que tu dois accomplir pour chacun des jours de la semaine et note ce que tu vas réaliser ce week-end. Note aussi ce que tu vas faire pour préparer des travaux de plus ample envergure ou dont l’échéance est lointaine : lecture d’un livre, réalisation d’un dossier, etc.

Par ailleurs, tu devrais aussi définir chaque jour une planification afin de t’avancer dans ton travail, de réviser, de remédier à tes difficultés, etc.
De plus, il serait judicieux de garder une pochette en plastique dans ton journal de classe : elle te servira évidemment de marque-pages et te permettra de ranger une série de documents : un talon à rendre, une photo, un avis à faire signer, etc.
Enfin, ce signet pourrait contenir deux outils pour t’aider à planifier ton travail :
Une planification qui te rappelle les travaux à remettre à moyen ou long terme (lecture d’un livre, rédaction d'un dossier),
Un pense-bête pour noter tout ce que tu ne dois pas oublier : cinéma avec Caroline le 13janvier, travail de groupe pour le cours de géographie chez Nick le 25 mai, etc.
© KEYMEULEN, Renaud, VANDEN BEMDEN, Paul, Plano 3-6, Journal de classe – secondaire – 2e & 3e degrés, Bruxelles, Wolters Plantyn, 2005

3. Comprendre les consignes

Tes professeurs te demandent de réaliser toute une série de travaux ou d'exercices. Il est indispensable de bien comprendre les consignes qu'ils te donnent.

Repère les différentes parties de la question ou de la tâche
Souvent, les élèves réalisent des tâches sans vraiment lire les consignes. Pour être sûr de faire exactement ce qui t'est demandé, souligne les différents éléments de la consigne et numérote-les.

                                       1               2
Exemple : Réalise un croquis légendé, de la photographie ci-dessous.
3                                                                                                 4
Indique à quel type de paysage correspond ce cliché et justifie ta réponse.

Comprends les mots-clés
Voici quelques mots-clés souvent utilisés dans les consignes des professeurs.
Caractériser : Mettre en évidence les traits particuliers, importants de l'objet analysé.
Citer (ou Énumérer): Établir la liste de différents éléments sans les expliquer.
Comparer : Examiner plusieurs objets et faire ressortir leurs différences et leurs similitudes. La réalisation d'un tableau peut t'aider dans cette démarche.
Critiquer : Émettre un avis nuancé (aussi bien positif que négatif) sur un objet. Cet avis peut être subjectif (il s'appuie sur tes goûts personnels) ou objectif (il utilise des critères théoriques),
Décrire : Établir la liste des caractéristiques observables d'un objet, Définir: Déterminer par une formule précise l'ensemble des caractéristiques d'un objet ou d'une notion.
Démontrer (ou Justifier) : Défendre une opinion, une logique, un fait que l'on avance par une série d'exemples, d'éléments théoriques, d'observations, etc.
Expliquer : Faire comprendre une notion ou une théorie.
Illustrer : Clarifier le sens d'un texte, d'un concept à l'aide d'un exemple, d'un graphique, etc.
Justifier : Apporter des preuves aux idées exprimées.

Utilise les critères de réussite
Souvent, les professeurs donnent des critères de réussite, c'est-à-dire des indications précises pour que tu puisses réaliser un travail de qualité. Utilise-les, et si tu ne les comprends pas bien, demande une explication.
Pour obtenir un bon résultat, vérifie si tu as respecté chaque critère et modifie ton travail de façon à les respecter tous.
Pour une tâche plus complexe, vérifie si tu as bien compris les consignes en montrant le brouillon de ton travail à ton professeur.
Exemple : Critères de réussite pour la réalisation d'un résumé

Critères
Sous-critères
Indicateurs
1. Respect de l'intention : Informer
1.1. Adéquation de la sélection des informations
Ai-je sélectionné les idées principales en supprimant les informations accessoires (exemples, etc.) dans chaque paragraphe ?

1.3. Intelligibilité pour le destinataire
Ai-je évité les abréviations, les signes incompréhensibles ?
Mon texte est-il compréhensible pour quelqu'un qui n'a pas le texte source sous les yeux ?
2. Respect du genre :
Le résumé
2.1. Respect de la longueur imposée
Ai-je respecté le nombre de mots demandé ?

2.2. Respect des caractéristiques génériques du texte source
Mon résumé est-il proportionné ?
Ai-je respecté l'ordre adopté par l'auteur ?
Mon résumé respecte-t-il l'articulation logique du texte ?
Ai-je évité le mot à mot en utilisant des substituts (synonymes, changement de groupe...) ?

Respect d'une énonciation non marquée
Ai-je évité tout commentaire, tout ajout ?
Ai-je respecté le système d'énonciation du texte ?
3. Respect des normes linguistiques
Correction de l'orthographe
Moins de 5 erreurs
Entre 5 et 9 erreurs
Plus de 10 erreurs

Correction de la ponctuation et de la syntaxe
Moins de 2 erreurs
Entre 2 et 4 erreurs
Plus de 5 erreurs

Correction du vocabulaire
Moins de 2 erreurs
Entre 2 et 4 erreurs
Plus de 5 erreurs
4. Soin
Présentation
Mon texte est-il présenté de façon claire et soignée ?
Ai-je noté les références ?
© KEYMEULEN, Renaud, VANDEN BEMDEN, Paul, Plano 1-2, Journal de classe – secondaire – 1er degré, Bruxelles, Wolters Plantyn, 2005

4. Rechercher des informations sur Internet

Une bonne recherche utilise aussi bien la bibliothèque qu’Internet : ne te limite donc pas à Internet, mais oblige-toi à passer sans cesse de l’une à l’autre.

La recherche sur Internet peut s’envisager de deux façons :
Si tu veux explorer un sujet, choisis un annuaire : Yahoo, Francité, Nomade, etc. Conçu par des êtres humains, l'annuaire classe les sites web dans différentes catégories, elles-mêmes éclatées en plusieurs sous-catégories. (Exemple : Art et culture > Littérature > Histoire littéraire > Périodes et mouvements > Romantisme). Il suffit de cliquer sur les liens pour naviguer d'une page à une autre.
Si tu cherches une information précise, utilise un moteur de recherche : Google, Altavista, etc. Le moteur de recherche est un programme qui explore en permanence le Web : il analyse et référence toutes les pages qu’il rencontre. C’est donc une immense base de données que tu peux interroger.
Pour mener une recherche efficace, utilise des opérateurs logiques qui créent des relations entre les mots-clés que tu introduis dans le moteur de recherche.
Attention : respecte l'orthographe des mots et écris-les toujours sans accent et en lettres minuscules.
Sois vigilant : un moteur de recherche n’accepte pas forcément tous les opérateurs.

Opérateur
Signification
Exemple
Schéma

AND

+
ET : tous les termes de recherche sont présents quelque part dans chaque page trouvée.
Tu cherches des informations sur le volcanisme au Japon.

-> japon AND volcanisme
-> +japon +volcanisme



OR
OU: l'un ou l'autre des termes apparaît quelque part dans chaque page trouvée.
Tu cherches des informations sur les Aztèques ou les Mayas.

-> aztèques OR mayas


AND NOT

-
ET PAS : toutes les pages qui comportent le terme de recherche sont exclues des résultats.
Tu cherches des informations sur l’aviateur Roland Garros.

->garros AND NOT tennis
->garros -tennis

( )
Permet d'indiquer l'ordre dans lequel la recherche doit se passer.
Tu cherches des informations sur des écrivains romantiques.

-> (auteurs OR écrivains) AND (romantisme OR romantiques)

NEAR
Trouve des mots dans une proximité d’un certain nombre de mots. C’est utile si tu cherches des informations sur un auteur dont le nom peut être écrit de différentes façons.
Tu cherches des documents sur Honoré de Balzac

->balzac NEAR honore

BEFORE
Trouve des mots dans un certain ordre.
Tu cherches une chanson où dents précède noyés

->dents BEFORE noyés

*
Cherche tous les mots ayant une même racine.
Tu cherches un extrait de Germinal d’Emile Zola qui contient les mots germes, germinal, germer, germination, etc.

-> germ*

«   »
Trouve l’expression exacte
Tu te souviens d’avoir consulté précédemment un document contenant l'expression la teneur en oxyde de carbone.

-> « la de carbone »teneur en oxyde

Si tu introduis plusieurs termes de recherche sans utiliser les opérateurs logiques, certains moteurs relient alorsparfois, par défaut, les termes entre eux soit par AND (ET) soit par OR (OU). Tes résultats de recherche sont donc alors très différents selon les moteurs utilisés.

La recherche avancée
Certains moteurs proposent une recherche avancée : elle permet d’affiner tes requêtes en précisant par exemple la langue du document, le type de fichier recherché (Word, PowerPoint, PDF, etc.), la date de mise à jour du document, etc.
© KEYMEULEN, Renaud, VANDEN BEMDEN, Paul, Plano 3-6, Journal de classe – secondaire – 2e & 3e degrés, Bruxelles, Wolters Plantyn, 2005

5. Élaborer un résumé de cours

Pour préparer tes révisions et être plus performant dans ton étude, il est judicieux de résumer les chapitres de ton cours (en fin de trimestre ou de façon régulière).

Vérifie que tu possèdes toutes les notes nécessaires
Assure-toi d’avoir tous les documents distribués par le professeur et les notes que tu as prises au cours. Éventuellement, compare tes documents avec ceux d’un autre élève.
Vérifie ta compréhension du chapitre
Lis le chapitre que tu souhaites résumer.
Cherche la définition des mots que tu ne comprends pas.
Surligne les informations importantes (définitions, théorie, formules, etc.)
A côté de chaque paragraphe ou phrase que tu ne comprends pas, fais un repère et demande une explication à ton professeur ou à un élève et note-la.

Réalise ton résumé
Écris ton résumé en respectant la structure du professeur (titres, sous-titres).
Utilise des codes de couleur pour distinguer les différentes informations.
Emploie des abréviations.
Ne te contente pas d'un simple collage des éléments du textes d'origine. Dans la mesure du possible, essaie de reformuler, de définir les notions dans tes propres mots – avec précision.
Lis une partie de ton cours, puis cache-la. Reformule mentalement l'idée, puis, lorsque la formulation te semble bonne, écris-la.

Évalue la qualité de ton résumé
Vérifie ta reformulation : corrige les approximations et les formules vagues.
Corrige les erreurs de syntaxe, d'orthographe et de ponctuation.
Vérifie la lisibilité.
Demande à ton professeur ou à un autre élève fiable ce qu’il pense de ton résumé. En fonction des remarques qui te sont faites, modifie-le.

© KEYMEULEN, Renaud, VANDEN BEMDEN, Paul, Plano 3-6, Journal de classe – secondaire – 2e & 3e degrés, Bruxelles, Wolters Plantyn, 2005

6. Rédiger une bibliographie

Dans le cadre de différents travaux, il convient de présenter une bibliographie, c'est-à-dire la liste des ouvrages consultés. Cela permet non seulement au lecteur de consulter les sources utilisées afin de découvrir davantage le sujet, mais aussi d’évaluer la qualité des informations utilisées.

La bibliographie s'insère généralement à la fin des travaux. Elle ne doit contenir que les documents réellement consultés et présente les auteurs par ordre alphabétique (l'auteur peut être un organisme, une association ou encore un ministère).

Il existe plusieurs façons d’indiquer la référence d’un document : les mêmes éléments se retrouvent toujours, mais sont ordonnés et ponctués différemment. À Notre-Dame des Champs, nous utilisons désormais le système suivant.

7. Préparer des examens

Avant l’examen
Évite de relire ton cours immédiatement avant l’examen, il est trop tard pour étudier : tu risques de t’embrouiller plus qu’autre chose.

Pendant l’examen
Si tu crois que tu vas oublier des définitions, des faits, des détails, note-les pour commencer sur ta feuille de brouillon pour avoir l’esprit tranquille.
Lis attentivement toutes les questions avant d’écrire quoi que ce soit.


Une technique à utiliser : ALTER
A : Administration
Indique au bon endroit tous les renseignements demandés : nom, classe, date, etc.
Respecte les consignes : disposition de la page, type de rédaction, etc.
L : Lecture
Lis et relis les questions. Assure-toi que tu comprends bien ce qu’on te demande.
T : Temps
Décide l’ordre dans lequel tu vas répondre aux questions en fonction de leur difficulté, de leur longueur, de leur poids dans l’évaluation, de ta maîtrise du sujet, etc.
Prévois pour chaque question un temps de travail précis
Prévois un temps pour la relecture et la correction en fin d’examen.
Respecte ce minutage : il ne s’agit pas de laisser des questions sans réponses.
E : Écriture
Fais un rapide plan de réponse et vérifie ensuite si cela répond complètement à la question. Organise ta réponse et reprends la structure de la question.
Passe alors à la rédaction proprement dite. Ne cherche pas à remplir ou à en mettre plein la vue, mais réponds de manière précise à la question.
R : Relecture
Vérifie l’orthographe, l’expression et l’agencement des idées.
Examine la présentation de ta copie.
Contrôle tes calculs.

L’examen oral
Si une préparation écrite est prévue
Ne rédige pas l’intégralité de ton intervention. Tu n’en as pas le temps et tu risques de perdre en souplesse et en naturel lors de ta prise de parole.
Rédige plutôt un plan de réponse sous forme de mots clés ou de carte mentale.
Sois vigilant à utiliser au mieux le temps prévu.

S’il n’y a pas de préparation écrite
Écoute attentivement la question. Éventuellement, fais-la répéter.
Ne fonce pas tête baissée : donne-toi un petit moment de réflexion avant de parler. Ton professeur préfère une réponse pensée, construite, plutôt qu’une intervention irréfléchie.
Présente le plan de ta réponse qui respecte la structure de la question.
Organise ton intervention en suivant ce plan.
Conclus ton examen.
© KEYMEULEN, Renaud, VANDEN BEMDEN, Paul, Plano 3-6, Journal de classe – secondaire – 2e & 3e degrés, Bruxelles, Wolters Plantyn, 2005

8. Présenter des examens

Avant l’examen
Évite de relire ton cours immédiatement avant l’examen, il est trop tard pour étudier : tu risques de t’embrouiller plus qu’autre chose.

Pendant l’examen
Si tu crois que tu vas oublier des définitions, des faits, des détails, note-les pour commencer sur ta feuille de brouillon pour avoir l’esprit tranquille.
Lis attentivement toutes les questions avant d’écrire quoi que ce soit.


Une technique à utiliser : ALTER
A : Administration
Indique au bon endroit tous les renseignements demandés : nom, classe, date, etc.
Respecte les consignes : disposition de la page, type de rédaction, etc.
L : Lecture
Lis et relis les questions. Assure-toi que tu comprends bien ce qu’on te demande.
T : Temps
Décide l’ordre dans lequel tu vas répondre aux questions en fonction de leur difficulté, de leur longueur, de leur poids dans l’évaluation, de ta maîtrise du sujet, etc.
Prévois pour chaque question un temps de travail précis
Prévois un temps pour la relecture et la correction en fin d’examen.
Respecte ce minutage : il ne s’agit pas de laisser des questions sans réponses.
E : Écriture
Fais un rapide plan de réponse et vérifie ensuite si cela répond complètement à la question. Organise ta réponse et reprends la structure de la question.
Passe alors à la rédaction proprement dite. Ne cherche pas à remplir ou à en mettre plein la vue, mais réponds de manière précise à la question.
R : Relecture
Vérifie l’orthographe, l’expression et l’agencement des idées.
Examine la présentation de ta copie.
Contrôle tes calculs.

L’examen oral
Si une préparation écrite est prévue
Ne rédige pas l’intégralité de ton intervention. Tu n’en as pas le temps et tu risques de perdre en souplesse et en naturel lors de ta prise de parole.
Rédige plutôt un plan de réponse sous forme de mots clés ou de carte mentale.
Sois vigilant à utiliser au mieux le temps prévu.

S’il n’y a pas de préparation écrite
Écoute attentivement la question. Éventuellement, fais-la répéter.
Ne fonce pas tête baissée : donne-toi un petit moment de réflexion avant de parler. Ton professeur préfère une réponse pensée, construite, plutôt qu’une intervention irréfléchie.
Présente le plan de ta réponse qui respecte la structure de la question.
Organise ton intervention en suivant ce plan.
Conclus ton examen.
© KEYMEULEN, Renaud, VANDEN BEMDEN, Paul, Plano 3-6, Journal de classe – secondaire – 2e & 3e degrés, Bruxelles, Wolters Plantyn, 2005

9. Intelligences multiples

Les intelligences multiples permettent à l'élève de trouver sa méthode personnelle d'apprentissage.

Howard Gardner a défini 8 types d'intelligences :linguistique, logico-mathématique, visuo-spatiale, kinesthésique,  musicale, interpersonnelle, intrapersonnelle et naturaliste

L'intelligence  linguistique consiste à utiliser le langage pour comprendre les autres et pour exprimer ce que l’on pense. C'est l’intelligence des sonorités.

Métiers :  politicien, conférencier,  avocat, poète, écrivain, mais aussi les personnes qui ont à lire et à parler dans leur domaine respectif pour résoudre des problèmes, créer et  comprendre.

Elève : sensible à la forme de la communication et au sens des mots.  Il se concentre sur le langage oral et écrit. Il communique clairement. Sa mémoire est stimulée par des mots et des phrases bien construites.

L'intelligence logico-mathématique : c'est la capacité de logique, d’analyse, d’observation ainsi que celle de résoudre des problèmes. Ce type d’intelligence permet l’analyse des causes et conséquences d’un fait, l’émission d’hypothèses, la compréhension de phénomènes complexes, la manipulation des chiffres et l’exécution des opérations mathématiques.

Métiers : scientifique, informaticien, médecin, mathématicien.

Elève : recherche des liens logiques entre des concepts et des idées. Il a besoin de formuler une hypothèse et de l'appuyer par des exemples. Il aime catégoriser et classifier.  Il utilise la déduction et l'abstraction.

L'intelligence visuo-spatiale permet à l’individu de se faire une représentation spatiale du monde dans son esprit.  Elle donne la possibilité de créer des œuvres d’art et artisanales, d’agencer harmonieusement des vêtements, des meubles, des objets, de penser en images.

Métiers : géographe, peintre, dessinateur de mode, architecte, photographe, styliste, caméraman.

Elève : sensible aux représentations visuelles. Il transforme facilement les apprentissages en images mentales. Il comprend et mémorise mieux en visualisant les objets, les graphiques et les images.  Son imagination est importante et utile.

L'intelligence kinesthésique est la capacité d’utiliser son corps ou une partie de son corps pour communiquer ou s’exprimer dans la vie quotidienne ou dans un contexte artistique, pour réaliser des tâches faisant appel à la motricité fine, pour apprendre en manipulant des objets, pour faire des exercices physiques ou pratiquer des sports.

La plupart du temps  les athlètes, les menuisiers, les chirurgiens et les comédiens ont ce type d'intelligence.

Elève : s'épanouit dans toutes les activités sportives et théâtrales. Il apprend mieux quand il peut utiliser son corps, manipuler et toucher les objets.  Il s'exprime beaucoup avec ses mains.

L’intelligence musicale est la capacité de penser en rythme et en mélodie, de reconnaître des modèles musicaux, de les mémoriser, de les interpréter, d’en créer, d’être sensible à la musicalité des mots et des phrases.

Dans cette catégorie, on retrouve des danseurs, chanteurs, chorégraphes, vendeurs d'instruments de musique...

Elève : sensible aux mélodies et aux rythmes.  Il aime et comprend la musique. Elle le relaxe. Il peut utiliser le rythme et la mélodie pour apprendre.

L'intelligence interpersonnelle ou sociale permet à l’individu d’agir et de réagir avec les autres de façon correcte. Elle l’amène à constater les différences de caractère, de nature, de motifs d’action entre les individus.  Elle permet l’empathie, la coopération, la tolérance. Elle donne la possibilité de détecter les intentions de   quelqu’un sans qu’elles ne soient  ouvertement avouées. Cette forme d’intelligence permet de résoudre des problèmes liés aux relations avec les autres; elle  permet de comprendre et de générer des solutions valables pour aider les autres.

Métiers : leadeurs, organisateurs.

Elève :  sensible aux réactions et aux besoins de son entourage. Il préfère apprendre en coopérant avec les autres.  Il noue facilement des relations. Il est à l'écoute des idées des autres.

L'intelligence intrapersonnelle est l’aptitude à faire de l’introspection, c’est-à-dire à revenir à l’intérieur de soi, à identifier ses sentim ents, à analyser ses pensées, ses comportements et ses émotions. Cette forme d’intelligence permet de se comprendre soi-même, de voir ce qu’on  est capable de faire, de constater ses limites et ses forces, d’identifier ses désirs, ses rêves et de comprendre ses réactions. C’est aussi la capacité d’aller chercher de l’aide en cas de besoin.

Elève  : est un être qui a besoin de réfléchir. Il perçoit bien ses émotions et ses besoins au niveau de l'apprentissage. Il se conc entre facilement quand il est seul. Il n'aime pas être dérangé quand il a une situation réflexive.

L'intelligence naturaliste permet à l’individu de classifier, de discriminer, de reconnaître et d’utiliser ses connaissances sur l’environnement naturel, sur les animaux, sur les végétaux ou sur les minéraux. Souvent les personnes chez lesquelles cette forme d’intelligence est bien développée aiment posséder un cahier de notes d'observations ou garder leurs observations en mémoire; elles aiment prendre soin d’animaux, cultiver un jardin et sont en faveur de l’établissement de parcs dans leur ville.

Métiers : biologistes, botanistes, écologistes, océanographes, zoologistes, explorateurs, chasseurs, pêcheurs, chefs cuisinier.

Elève : est un observateur. Il perçoit les détails, les nuances.  Il est sensible aux sons et aux caractéristiques de son environnement. Il aime la nature.

Voir le site de Renaud Keymeulen, enseignant à NDC. Il vous propose entre autres de vous tester.

Voir également les ressources disponibles au CMM.

10. Fonds Intelligences multiples

Ce fonds, mis à la disposition par Renaud Keymeulen, enseignant à NDC, a pour vocation de mieux faire connaître les intelligences multiples. L'élève, l'enseignant, le parent, le curieux trouvera dans cet ensemble documentaire des pistes pour mieux apprendre, enseigner, découvrir.

ARMSTRONG, Thomas, Les intelligences multiples dans votre classe, Québec, Chenelière éducation, 1998, 192 p.

BUZAN, Tony, Muscler son cerveau avec le Mindmapping, (Buzan de poche),Paris, Eyrolles, 2008, 89 p.

BUZAN, Tony, Une tête bien faite, (Les guides Buzan),Paris, Editions d'Organisation, 2004, 184 p.

BUZAN, Tony, Muscler sa mémoire, (Buzan de poche),Paris, Eyrolles, 2008, 95 p.

BUZAN, Tony, Booster sa mémoire, (Les guides Buzan),Paris, Editions d'Organisation, 2004, 240 p.

BUZAN, Tony, La lecture rapide, (Buzan de poche),Paris, Eyrolles, 2008, 88 p.

CAMPBELL, Bruce, CAMPBELL, Linda, DICKINSON Dee, Les intelligences multiples au coeur de l'enseignement et de l'apprentissage, Québec, Chenelière éducation, 2005, 378 p.

COMTOIS, Manon, Intelligences multiples : les défis 1, Montréal, Éditions de l'Envolée, 2008, 57 p.

COMTOIS, Manon, Intelligences multiples : les défis 2, Montréal, Éditions de l'Envolée, 2008, 48 p.

DAUDELIN Martine, Apprendre à sa façon, 70 activités pour exploiter les intelligences multiples en classe, Québec, Chenelière éducation, 2006, 144 p.

GARDNER, Howard, Les intelligences multiples, Paris, Retz, 2008, 126 p.

GELINAS, Francine, ROUSSEL, Manon, Les intelligences multiples dès la maternelle, Québec, Chenelière éducation, 2007, 130 p.

HOERR, Thomas,  SIROIS, Gervais, Intégrer les intelligences multiples dans votre classe, Québec, Chenelière éducation, 2001, 156 p.

HOURST, Bruno, A l'école des intelligences multiples, (Hachette éducation), Paris, Hachette, 2006, 285 p.

HOURST, Bruno,  Aider votre enfant à mieux apprendre, Paris, Eyrolles, 2008, 231 p.

HOURST, Bruno, Au bon plaisir d'apprendre, (Épanouissement Personnel), Paris, InterEdition, 2008, 299 p.

HOURST, Bruno, PLAN, Denis, Management et intelligences multiples, La théorie de Gardner appliquée à l'entreprise, Paris, Dunod, 2008, 240 p.

HOURST, Bruno (dir.), Guide pour enseigner autrement selon la théorie des intelligences multiples d'Howard Gardner, Paris, Retz, 2009, 272 p.

HOWDEN, Jim, KOPIEC,  Marguerite, Structurer le succès, Un calendrier d'implantation de la coopération, Québec, Chenelière Éducation, 1998, 196 p.

LANDRY, Isabelle (Dir.), JIM, Jeu des intelligences multiples, Québec, Septembre, s.d.

NOBLE, Toni, MCGRATH, Helen, Huit façons d'enseigner, d'apprendre et d'évaluer, 200 stratégies utilisant les niveaux taxonomiques des intelligences multiples, Québec , Chenelière éducation, 2007, 312 p.